La dysgraphie est un trouble spécifique d’apprentissage affectant le geste graphique et l’aspect de l’écriture manuscrite. L’écriture est une activité motrice fine et complexe. Sa construction s’inscrit dans la durée, mais une fois maîtrisée, elle devient généralement automatique. Chez le dysgraphique malheureusement, les gestes normalement acquis durant l’apprentissage des bases de l’écriture ne s’automatisent pas et ce, malgré les exercices et le temps. Une personne souffrant de ce trouble ne peut tout simplement pas « bien écrire », même en y consacrant un temps considérable et des efforts de geste minutieux.
Même une rééducation intensive par un professionnel (graphothérapeute, kiné psychomotricien ou ergothérapeute) ne leur permet pas d’avoir une écriture de qualité et suffisamment fluide pour la prise de notes. Les productions restent de mauvaise qualité, peu soignées et souvent illisibles. Pour pallier à ces difficultés l’outil numérique est incontournable.
Ce trouble n’est pas causé par un déficit neurologique spécifique ou intellectuel. Il est souvent associé à un autre trouble d’apprentissage comme la dyspraxie et/ou la dyslexie.